Depuis la rentrée, le Campus s’est dotée d’une salle de formation dernier cri. Après plusieurs mois de formations en distanciel, le développement des zooms, et le nombre croissant de stagiaires basés dans les régions, il devenait impératif de rééquiper notre salle de formation.

C’est chose faite ,avec l’installation d’un ENI (écran numérique interactif) doublé d’une caméra pivotante, au cœur de nos locaux. Véritable tablette géante, l’ENI cumule plusieurs avantages. Il permet tout d’abord de travailler en mode standard, comme un tableau blanc, mais interactif cette fois, doublé de fonctionnalités très fines et notamment la possibilité de conserver ses notes. D’autre part il permet de connecter un ordinateur et de rendre son écran telle une copie de son ordinateur ; les zooms en sont ainsi facilités et les participants en distanciel apparaissent sur l’écran et voient ainsi leurs collègues et sont vus par eux.

Les cours hybrides sont vivants et tous les participants y sont inclus tant dans le cours lui-même que dans la vie de la formation à travers les échanges, interactions…

De plus, pour respecter les contraintes sanitaires, le mobilier a été changé pour s’équiper de tables individuelles, plus maniables, permettant d’une part de préserver les distanciations et d’autre part une modularité dans la disposition de la salle, moins évidente avec des tables doubles. Des chaises légères et ergonomiques viennent compléter cette salle high tech.

Enfin l’éclairage a été repensé pour optimiser les séances et favoriser une luminosité idéale.

Pour la découvrir il ne vous reste plus qu’a vous inscrire aux formations du Campus FSJU disponibles sur notre site internet : www.campusfsju.com

Héloïse Allali

 

Sarah Wagman a intégré depuis peu l’équipe des professionnels du Campus FSJU, son credo  : « verbatim »

Être à l’écoute des uns et des autres est la première étape pour apprendre que ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionne pas toujours pour l’autre

L’apprenant est au centre de tous nos choix éducatifs.

L’enseignant joue un rôle majeur dans la vie d’un élève.

Nous devons toujours nous inscrire dans un continuum d’apprendre à apprendre.

 

 

Peux-tu dans un premier temps te présenter ? Qui es-tu ? ton parcours personnel et universitaire ?

Je m’appelle Sarah Wagman. Je suis professeur, conseillère pédagogique et formatrice d’enseignants. Métier que j’exerce en anglais, en hébreu et en français. J’ai un diplôme Anglais de professeur Langues Vivantes et un Master en Sciences de l’Éducation car depuis mon premier camp aux Éclaireurs Israélites de France à l’âge de 13 ans, ma vie est tournée vers l’éducation.

J’ai vécu 20 ans en Angleterre et j’ai deux filles polyglottes comme moi.

Est-ce que tu as toujours fait ce que tu fais aujourd’hui ?

J’ai commencé ma carrière en tant que professeur de langues en 2002 et j’ai gravi les échelons de la hiérarchie anglaise au sein des établissements où je travaillais. Pendant 15 ans, j’ai amélioré mes méthodes d’enseignement, j’ai continué à me former et à découvrir différentes façons d’enseigner. J’ai tenu des rôles très divers en plus de mon rôle d’enseignant comme CPE ou bien responsable de la mise en place de nouvelles technologies dans l’enseignement. J’ai même participé à l’écriture de manuels d’hébreu pour le collège ainsi que les livres du maître qui accompagnent les enseignants dans leur pratique grâce à une compilation d’activités à faire en classe. En 2015, je me suis consacrée exclusivement à la formation des professeurs aussi bien en formation initiale qu’en formation continue. À mon retour à Paris, j’ai décidé de continuer ce que je faisais en Grande Bretagne .Le développement de la formation en distanciel m’a permis d’étendre mes interventions formations un peu partout dans le monde : France, Etats-Unis, Pays-Bas, Turquie…

Comment en es-tu venue à faire de la formation ?

Dès le début de ma carrière de professeur, j’ai voulu soutenir et former d’autres professeurs. Je voulais les accompagner dans cette carrière qui peut être difficile si on n’a pas les stratégies nécessaires. L’enseignement est un artisanat qui se travaille. On peut avoir du talent naturel mais il faut apprendre à apprendre. J’ai commencé par être ‘mentor’( maître tuteur) pour des stagiaires et des nouveaux profs au sein même de mes établissements et ensuite en 2015, on m’a proposé de faire cela à temps plein.

Quelles sont selon toi les spécificités de la formation d’adultes ?

En formation dans le cadre de l’éducation, il est très important de prendre en considération 2 choses :

  1. La très grande majorité de nos professeurs choisissent cette carrière par vocation donc veulent à tout prix que leurs élèves apprennent et réussissent.
  2. Les adultes viennent aux formations avec leur propre bagage d’expérience et de connaissance. Il faut utiliser ce bagage en formation pour avancer.

Je dis toujours en formation que je n’offre pas une seule et unique façon de faire. L’enseignement n’est pas dogmatique. Les participants prennent les idées que j’offre et les adaptent à leurs élèves, leur classe et leurs besoins spécifiques.

Quels sont tes domaines de formation ? 

Je forme des enseignants et des directeurs de l’élémentaire à l’université.

Je forme beaucoup les enseignants sur la pédagogie active. C’est-à-dire une pédagogie où les élèves font le plus gros du travail en classe et le professeur est présent pour faciliter le travail. C’est un peu le contraire de ce que l’on voit encore beaucoup au collège, c’est-à-dire un professeur qui parle au tableau et des élèves qui prennent des notes. Dans la pédagogie active, les élèves parlent en classe 80% du temps et c’est le prof qui prend des notes sur le progrès des élèves pour ensuite leur donner un feedback.

Les autres formations qui me tiennent à cœur sont : l’évaluation formative, le questionnement en classe, l’utilisation du jeu, la participation de TOUS les élèves et la différenciation.

Ma spécialité étant l’enseignement des langues étrangères

Je propose des formations sur l’emploi de la langue étrangère en classe comme moyen de communication, l’utilisation d’outils numériques pour motiver les élèves et l’utilisation de sources authentiques (livres, films, chansons…) en classe pour aider à l’acquisition de la langue.

Une autre grande partie de mon travail consiste à soutenir les enseignants dans leurs écoles à travers des accompagnements en classe et du coaching.C ‘est pourquoi , j’ai tenu à proposer mes services à Hélène Zrihen Directrice des formations et Patrick Petit-Ohayon Directeur Général du Campus FSJU , l‘organisme de formation de la communauté éducative juive de France.

J’adore cette partie de mon travail. J’espère que de plus en plus d’établissements permettront aux enseignants très expérimentés de profiter de ce type de formation avec le Campus FSJU. Elles permettent une réflexion plus approfondie des pratiques enseignantes. En Angleterre, il est d’usage pour un enseignant d’observer la classe d’un pair pour analyser ensemble ses forces et proposer des enrichissements. Je souhaiterais initier les équipes à ce genre de pratique afin de contribuer à construire la culture commune de l’établissement.

Quels sont les outils que tu donnes ?

Les outils que je donne en formation sont des outils qui s’utilisent tout de suite avec les élèves. Des activités, des jeux, des ressources ou des stratégies à mettre en place.

Par exemple : Comment faire entrer sa classe immédiatement dans les défis intellectuels de la leçon.

Pour le reste, je vous attends en formation pour vous les dévoiler !

En quoi ce que tu fais est original ?

Mon originalité est de proposer aux adultes un enseignement qu’ils peuvent reproduire face aux élèves.

On peut tout de suite se servir des outils appris, en classe. Il est encore très difficile de sortir de sa classe pour se former donc il est hors de question pour moi que les participants aient l’impression de perdre leur temps. Mes formations ne sont pas des conférences, elles sont elles-mêmes un modèle de la pédagogie à utiliser.

Je pense aussi que mes formations offrent une vision plus internationale de la pédagogie. Elles incluent des stratégies des pays anglo-saxons mais également de l’Asie par exemple. Cette vision est importante pour progresser en tant qu’éducateur.

On ne s’ennuie jamais dans les formations de Sarah, c’est un vrai bonheur.

Si vous êtes intéressé ne manquez pas de nous contacter :

f.nahum-moatty@campusfsju.org personnel de droit public

h.allali@campusfsju.org personnel de droit privé

Hélène ZRIHEN 

 

 

 

 

 

Présenter Béatrice Aïache est un plaisir car nous nous connaissons depuis de nombreuses années lorsque nous étions collègues.

Dès sa plus jeune enfance, Béatrice rêvait de devenir professeur d’anglais. Son bac en poche, elle entreprend une licence et une maîtrise d’anglais. Elle se marie et se consacre à l’éducation de ses trois enfants jusqu’au jour où elle décide de se tourner vers l’enseignement. Une de ses cousines qui était passée par Neher lui conseille de s’orienter vers l’enseignement juif. Elle entreprend alors sa formation pendant deux ans à l’Institut André et Rina Neher de 2003 à 2005 puis rentre en tant que Professeur des écoles à Gaston Tenoudji à Saint-Ouen aujourd’hui devenu l’Alliance Rachi, dans le XVIIème. Elle enseigne au CP de 2005 à 2009 puis en raison de la fermeture d’une classe et étant la dernière arrivée de l’équipe, Beatrice est obligée de quitter l’école alors qu’elle était très appréciée par ses collègues, les parents et les enfants.

Elle arrive à l’école Beth Myriam et y restera 10 ans jusqu’en 2019. Elle exerce dans différents niveaux du CP au CM1 en passant par des classes à double niveau. Elle accompagne les enfants en soutien scolaire et assure les études surveillées.

Parallèlement elle profite d’avoir un emploi du temps où le kodech a lieu les après-midis pour enseigner l’anglais de la sixième à la troisième et lors de l’ouverture du secondaire pour garçons Beth Aaron elle enseigne également l’anglais et même le français les après-midis

L’école lui propose un poste de direction. A ce moment-là, elle reçoit également une proposition pour rejoindre l’école Marianne Picard à Neuilly aux côtés de Myriam Pizzo. Cette école est réputée pour ses pédagogies innovantes. Beatrice en profite pour suivre la formation Feuerstein au sein de l’école. Toujours prête à enrichir et à développer ses compétences, elle suit la formation Lev’ ta voix Association du Rav Elie Lehmel pour prévenir tous les abus sur les enfants.

Elle suit tout au long de l’année une formation de tutrice à Eurecole et accompagne une PES professeur des écoles stagiaire.

Pour rester en lien avec l’enseignement de l’anglais lorsque le Campus propose une formation de formateurs, elle y répond tout de suite. Monsieur Jean-Paul Lehoux qui a développé un concept innovant « Jeu Parle » la prend sous son aile. Une méthode pour apprendre une langue par le jeu et développer l’oral au travers de flash cards et de comptines pour que les enfants entrent dans l’apprentissage d’une langue de façon ludique. Depuis elle est entrée comme formatrice au Campus pour les étudiants de seconde année. Elle pourrait intervenir dans les écoles dans le cadre de la formation continue des enseignants.

Béatrice a toujours su s’adapter et ne jamais rester figée dans son enseignement et est prête à innover dans sa pédagogie pour l’épanouissement et la réussite de ses élèves.

À terme peut-être dirigera-t-elle un jour une équipe pédagogique ?

 

France Nahum-Moatty 

 

En ligne de mire depuis le mois de novembre, le quatrième groupe de dirigeants est en cours.

Sollicités par des candidats toujours plus nombreux, le quatrième groupe de cadres de la communauté éducative commencera au mois de novembre.

Depuis sa création en 2016, la formation de dirigeants Des organisations éducatives scolaires / et ou de formation ne désemplit pas.

Les cadres en poste ainsi que ceux qui cherchent à faire évoluer leur carrière ont sollicité régulièrement l’institut de formation de la communauté juive en France : le CAMPUS FSJU.

L’aura dont bénéficie cette formation est le fruit d’un bouche à oreille que le satisfécits de nos stagiaires porte dans la communauté.

Pour mémoire, vous êtes directeurs en poste ou en passe de le devenir, vous voulez ouvrir ou vous êtes à la tête d’un organisme de formation, vous pouvez prétendre à ce temps de formation sur deux ans et demi. Composé de 5 modules indépendants les uns des autres, cette formation fait l’objet d’une certification RNCP .

Indépendamment du fait que cette formation soit certifiante, elle vient surtout questionner les pratiques de chacun, les confronter pour mieux les enrichir.

Grâce à ce temps précieux passé entre pairs avec des formateurs experts dans les disciplines proposés , les stagiaires construiront des  contenus solides en matière de gestion de structures éducatives.

Ils comprendront comment fonctionne le réseau des écoles juives et comment donner une place et un rôle à l’établissement qu’ils portent.

Ils testeront différentes modalités de management et de RH nécessaires à tout bon dirigeant.

Ils réfléchiront aux différents projets qui animent une équipe.

Pour finalement construire le projet final de leur organisme ou leur établissement.

Si vous voulez vous inscrire dans l’équipe des leaders de demain, n’hésitez pas à nous contacter nous nous ferons un plaisir de vous renseigner sur les critères de sélection de cette certification reconnue par le Ministère du Travail.

 

Hélène Zrihen