Le bac 2021 s’annonce comme bien différent de son prédécesseur. Avec des épreuves de spécialités et un calendrier grandement modifié, mais c’est l’épreuve du grand oral qui demeure la grande nouveauté de cette édition. Beaucoup d’interrogations et d’imprécisions entourent encore cette épreuve, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants et les directeurs. C’est pourquoi, le Campus FSJU a souhaité inviter lors de deux soirées, Olivier Jaoui Directeur de la Collection « Mission Grand Oral » chez Nathan et spécialiste de la question.
Lors des deux soirées, il a détaillé aux enseignants, par le menu, les attentes et les rouages de cette épreuve. Ceux-ci ont eu l’occasion de lui poser des questions tout au long du déroulé.
Ainsi selon Olivier Jaoui « Le grand oral n’est pas un concours d’éloquence ».
Composé de 4 temps, l’épreuve s’articule ainsi :
– une préparation de 20 minutes sur 1 des 2 questions préparées dans l’année par l’élève sur le thème de ses 2 spécialités de terminale ;
– une présentation orale de 5 minutes debout, sans note ni support, face à un jury de deux enseignants dont l’un est enseignant de la spécialité ;
– un temps d’interrogation par le jury de 10 minutes sur l’exposé fait ;
– et enfin un dernier temps d’échange plus informel de 5 minutes sur l’orientation future de l’élève.
Bref, cette toute nouvelle épreuve a de quoi surprendre et décontenancer tout le monde, tant les élèves que les professeurs.
Mais Olivier Jaoui s’accorde à dire qu’« un grand oral bien préparé, c’est un 16 assuré ». En effet, cet oral compte désormais pour 10% de la note globale du bac, une épreuve à ne pas négliger par les élèves et à bien encadrer par les professeurs qui en seront les guides, tant dans le choix des sujets que dans la validation des contenus. Une responsabilité importante pour la réussite de leurs élèves de terminale.
Héloïse ALLALI