La solidarité juive à travers le sauvetage


La solidarité juive à travers le sauvetage
Tel était le thème retenu pour la journée internationale du 27 janvier consacrée à la mémoire du génocide et de la prévention des crimes contre l’humanité.
Contrairement à l’an passé, il n’était pas possible cette occasion de réunir des élèves à l’espace Rashi. C’est pourquoi le Campus FSJU s’est associé à Yad Vashem pour préparer avec des enseignants cette journée de transmission.
Ariele Nahmias qui a pris la suite de Yoni Berros, appelé à de nouvelles fonctions, au séminaire international d’ enseignement de la Shoah, à animé cette soirée par zoom.

Dans la première partie informative, elle a fait le tour des réseaux de solidarité organisés par des juifs en Europe. Qu’il s’agisse de l’OSE, des groupes de travail en Slovaquie, de la solidarité dans les camps… Tout ceci montre, à qui voudrait l’entendre, que les juifs ne sont pas rester les bras croisés face a la barbarie nazie. Certains ont pris les armes, d’autres ont organisé un sauvetage à grande échelle. L’humanité que les nazis prétendaient inexistante chez  les juifs fut la plus forte contestation.

Face à une situation internationale souvent démunie contre le terrorisme aveugle d’extrémistes galvanisés et fanatiques, ce rappel n’était pas sans importance.

La deuxième partie fut consacrée un atelier pédagogique à partir du livre « Cachés » d’Ehud Loeb. On le connaissait déjà dans sa version imprimée, Yad Vahsem en a fait un livre interactif disponible à partir du 26 janvier sur leur site.
Dans l’esprit de la philosophie éducative de Yad Vashem, il s’agit de mettre la victime au centre. Cela permet à tout un chacun de se projeter dans la réalité d’hommes et de femmes identifiables et de sortir des généralités, des faits historiques.
Cette approche peut-être menée dès le CM2  sans pour autant traumatiser les enfants tout en leur faisant prendre conscience de la douloureuse réalité que fut la Shoah.
Les retours des enseignants, comme des directeurs qui ont participé à cette soirée furent encourageants. Ils se sont dit enrichis et motivés.

Patrick Petit-Ohayon