Edito N°4


Savoir n’est pas savoir-faire, ni savoir être. L’intention ne suffit pas dans la formation de l’homme.
Ce n’est pas parce que l’on sait lire un mode d’emploi que l’on saura utiliser un appareil électronique complexe. Cela nécessite un essai, une expérimentation pratique des manœuvres à opérer, des gestes à effectuer. Cela nécessite de la réflexion et de la manipulation pour éviter l’approche intuitive qui avance de manière chaotique par essais-erreurs. Ce n’est pas parce qu’on a lu un livre de « morale » – le terme redevient à la mode – que l’on sait automatiquement se comporter. Il faut, ici aussi, expérimenter, vivre puis analyser une mise en situation pour être en mesure de progresser. Non pas parce que l’on ne sait pas quoi faire, ni comment faire. L’attitude induite par notre éducation ou à contrario par nos carences éducatives et culturelles n’est pas forcément la plus souhaitable, la plus positive. Il faut parfois s’apercevoir que l’on se trompe ou que l’on fait mal pour se corriger. L’erreur n’est pas un échec, mais un levier de progression lorsqu’on l’on sait l’utiliser.
La formation s’inscrit dans le travail sur le savoir-faire et le savoir être en s’appuyant sur le savoir.
Si le savoir savant est indispensable, si l’Université et la recherche sont fondamentaux, ils ne peuvent suffire au changement des compétences et des comportements. Ceux-ci doivent être abordés et expérimentés dans le cadre de la formation professionnelle ou personnelle.
C’est dans cet esprit que le Campus conçoit et construit l’ensemble des formations qu’il propose, dont celles que vous retrouverez dans cette lettre.
Si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas à venir nous rejoindre pour une formation ou une activité de sensibilisation à une problématique liée à votre secteur professionnel. C’est bien souvent la première étape du changement positif.
A bientôt au Campus FSJU…

Patrick Petit Ohayon