A période singulière, programme particulier…


Ma nichtana ?

Quelle différence entre ce programme Hé et tous les autres ?

Hé = 5 différences.

  1. Habituellement, il regroupe des stagiaires de première et deuxième année. Cette année, il en compte une troisième ! Pour compléter les « conf-finement » (comprendre les cours manquants de l’an dernier), les stagiaires jouent les prolongations, ce qui constitue un groupe de 26 professeurs-apprenants.
  2. Habituellement, on est en salle de cours ! Cette année, c’est un « zoomelage » qui nous unit…
  3. Habituellement, nous apprenons à utiliser les nouvelles technologies de l’information au service de nos élèves. Cette année, nous irons plus loin dans la maîtrise de ces outils.
  4. Habituellement, nous voulons donner le meilleur à nos élèves. Cette année, nous tenterons de leur donner encore plus, afin de compenser le manque provoqué par cette situation inédite.
  5. Habituellement, nous cherchons à anticiper pour mieux enseigner. Cette année, nous essayerons d’avoir plusieurs coups d’avance.

En ces temps incertains, le maître-mot est la créativité.

En effet, il y a lieu de faire preuve d’imagination pour enseigner au mieux et maintenir fort le lien avec nos stagiaires, qui doivent à leur tour persévérer dans leur souci d’entretenir la motivation de leurs élèves pour l’étude.

Paradoxalement, les cours par écrans interposés instaurent forcément une distance mais permettent aussi de nouvelles façons de travailler.

Pour exemple, la possibilité de répartir les élèves en petits groupes dans des classes séparées, auprès desquels l’enseignant s’attarde en passant de l’une à l’autre, afin de différencier sa pédagogie et l’adapter au niveau de chacun. Après ce travail, tous les élèves se retrouvent en classe, afin de procéder à la mise en commun.

Autre exemple, les stagiaires peuvent intervenir sur le tableau de la classe virtuelle, visible par tous, et donc réaliser des exercices en direct à l’écrit. Les pairs sont alors invités à donner leur avis bienveillant et une co-construction des savoirs peut alors se produire.

Les apprenants peuvent également partager à l’écran des documents créés sur place ou la veille, ce qui permet une mutualisation enrichissante et un côté ludique manifeste.

Nous sortirons donc de cette expérience, plus riches d’idées, de partage, de compétences, d’inventivité…

L’an prochain en classe réelle ?!

 Robert Derai – Responsable des formations de l’enseignement juif