Témoignage d’une étudiante de première année préparant le concours du CRPE et le Master 1 MEEF

La première année à l’Institut Neher du Campus FSJU en cycle de préparation au métier de professeur des écoles, c’est d’abord et surtout de belles rencontres.

Nous formons une classe constituée d’individus foncièrement différents de par leurs parcours, leurs histoires, leurs visions de la vie, … mais avec un dénominateur commun à tous : l’envie d’enseigner, l’attachement aux enfants et la volonté de les aider à se construire et à devenir des adultes responsables et sereins.

Cette vision nous la partageons avec les enseignants de qualité qui interviennent tout au long de l’année et qui prodiguent à notre petit groupe d’apprentis-enseignants toutes les ficelles du métier et surtout le goût et le plaisir d’enseigner.

Certes, c’est une année de préparation à un concours, le CRPE (concours de recrutement de professeurs des écoles), toutefois l’idée qui prévaut dans le groupe est celle de l’investissement personnel et de l’entraide entre tous. Les efforts fournis par chacun sont colossaux au détriment quelquefois des vies de familles, et, quel que soit l’issue au concours, le mérite est bel et bien là.

Nous avons cette chance de bénéficier au sein de la communauté de cette formation de grande qualité dans un environnement de travail très adapté et avec une équipe responsable ; formation réalisée en partenariat avec l’ESPE (École supérieure de professorat) de Paris qui allie des cours théoriques à des stages de pratiques accompagnées en écoles élémentaires

C’est une formation qui existe depuis longtemps et à qui l’on souhaite longue vie !

Vered Chelly

 

Témoignage d’étudiantes PES (professeur des écoles stagiaire) en alternance,

2 jours et 1/2 en établissement et 2 jours en formation, dont une demi-journée à l’ESPE (École Supérieure de Professorat des Ecoles à la Sorbonne Paris IV).

L’année de préparation au CRPE (concours de recrutement de professeurs des écoles)est une année difficile mais j’ai eu la chance de tomber dans une promotion de personnes sympathiques qui avaient conscience que le résultat n’était pas uniquement dans nos mains mais dépendait aussi de la providence divine. Si la première année était difficile, la deuxième l’est encore plus tant au niveau de la charge de travail que de la pression sur les épaules d’une débutante.
Mais au Campus Neher nous avons eu la chance d’être encadrés par des formateurs compétents et bienveillants qui nous ont encouragé et qui ont positivé nos erreurs car des erreurs il y en a toujours, je peux dire que les erreurs sont le sel de l’apprentissage que ce soit l’apprentissage de ce métier magnifique ou de l’apprentissage de nos élèves. Une des plus belles récompenses c’est de voir le sourire de nos élèves quand ils comprennent qu’ils sont intelligents et capable de bien faire.
Enseigner c’est construire le futur.

Tamar Gafsou

 

Devenir professeur des écoles est un métier fabuleux qui nécessite une formation et une guidance par des formateurs compétents nous transmettant la passion et le savoir-faire du métier.
A l’Institut André et Rina Neher du Campus FSJU nous avons la chance, dans un cadre juif et chaleureux, de trouver ces formateurs compétents à l’écoute de chacun qui transmettent les bagages nécessaires pour affronter la réalité, pas toujours facile, du métier d’enseignant.
L’année du concours est une année difficile où il faut s’investir sans ménager ses efforts, tout en restant soudée au groupe, l’esprit d’entre aide et de partage est nécessaire à la réussite.
Puis l’année de pratique arrive pour ceux ayant obtenu le concours, c’est une année formatrice car nous sommes accompagnées sur le terrain par nos excellents formateurs nous donnant des outils pour la mise en œuvre de la classe ce qui nous permet par la suite d’avoir une analyse réflexive sur notre propre pratique.
L’année de Professeur des Écoles Stagiaire (PES) passe très rapidement, profiter et être à l’écoute de tous les conseils est une règle d’or !
Je remercie l’institut André et Rina Neher ainsi que toute son équipe pour m’avoir permis de réaliser mon projet professionnel, celui de devenir professeur des écoles.

Haya Halfon Amram

 

Ils étaient 28 de la célèbre école Aquiba de Strasbourg à participer du 12 au 19 février dernier un séminaire organisé par Yad Vashem. David Uzan, le directeur de l’école, son adjointe, la directrice du primaire, la responsable du CDI, 23 enseignants de toutes matières confondues et Nicole Berditchewsky la représentante de l’association des parents d’élèves furent présents à Yad Vashem pour un séminaire d’études.

Le premier contact avait été établi en avril 2016 entre David Uzan et l’École Internationale pour l’Enseignement de la Shoah (EIES). Ceci grâce aux anciens participants, Éva Riveline de l’ORT Strasbourg et Élie Elbaz de l’école Yehuda Halévi. Puis, fut organisée en septembre 2016 à Strasbourg une rencontre avec les enseignants de l’école. Ce projet de séminaire pour les enseignants du primaire jusqu’au lycée suscité beaucoup de perplexité et d’appréhension auprès du corps enseignant. Comme on parlait une semaine entière de la Shoah ? Qu’est-ce que les enseignants juifs ont encore  à apprendre dur la Shoah ? Quelle identité juive nous transmettons à nos enfants en leur enseignant ces pages si sombres de notre histoire ?

C’est à Yad Vashem, dans un cadre permettant l’étude et l’échange, que furent développées ces questions par des experts de différentes disciplines : histoire, pédagogie, psychologie, art et théologie. Il était question de présenter le défi d’un juste équilibre entre l’histoire et la mémoire au sein des communautés juives. Ceci pour bien faire comprendre que la tâche est de grande ampleur et qu’elle demande un investissement de chacun. Les enseignants étant, eux, en première ligne.

« Il y a un avant et un après Yad Vashem : une semaine riche, intense, chargée de sens. Des supers camarades de classe aussi ! Une expérience unique qui vous change intrinsèquement, une première étape, une suite reste à donner ! » Laurence Sarfati professeur de français.

C’est depuis 2011 que le département des Institutions Juives de l’EIES travaille conjointement avec le Campus Formation du Fonds Social Juif Unifié (FSJU) pour sensibiliser les écoles Juives à former tous les enseignants un enseignement de la Shoah pluridisciplinaire et responsable. Le relai se faisant avec les directeurs d’écoles qui, de manière engagée, prennent cette tâche comme un projet d’établissement. Les enseignants, s’armant d’outils théoriques et pratiques, dépassent les barrières psychologiques et aiguisent leur esprit critique pour savoir comment faire le choix des bons supports éducatifs.

Courant juillet 2017, nous avons la chance de recevoir de nouveaux groupes d’enseignants. Un premier groupe d’enseignants de Kodesh en formation au Campus FSJU participera un programme inédit de deux jours à Yad Vashem. Le second groupe participera à un séminaire spécifiquement élaboré pour les écoles du primaire.

Extrait du magazine « Yad Vashem – Le Lien Francophone », Avril 2017, n°57

YV

Pendant 4 jours intensifs, du 11 au 14 septembre derniers, s’est déroulée la formation « initiale » de formateurs donnée par l’OFAC en partenariat avec NOÉ, résolument tournée vers les méthodes actives d’apprentissage dans l’Éducation informelle. À destination de profils chevronnés, et mené conjointement par Sarah Fellous, responsable de l’institut de formation qui a fêté ses 40 années au service de la Communauté et Philippe Lévy, directeur de l’Action Jeunesse FSJU, et référent de cette promotion, ce séminaire a préparé 8 stagiaires de tous horizons : cadres des mouvements de jeunesse, enseignants, éducateurs …

Un groupe très investi qui s’est emparé, avec motivation et intelligence, de toute une palette d’ateliers pratiques : comment construire une séquence de formation, l’animer, évaluer un candidat à l’animation etc. Chacun a pu s’exercer aux différents modules imposés par « Jeunesse et Sports » (législation, sécurité, organisation …) mais à ceux qui font aussi la marque de fabrique de l’OFAC : « la posture de l’éducateur en centre de vacances », animée par Bernard Zanzouri, la diffusion de savoirs-être indispensables à la transmission d’un « savoir-faire » spécifique en tant que formateur juif dans la Cité et « qui nous oblige ! » insistent de concert Philippe Lévy et Hélène Zrihen, responsable de Campus FSJU.

Franc succès qui augure du projet d’une formation « avancée » à venir au prochain semestre, ce rendez-vous essentiel a permis aux stagiaires de partager leurs pratiques et d’envisager leur manière à la fois professionnelle et personnelle de faire passer leur expérience à des centaines de jeunes qui, chaque année, choisissent l’animation socio-culturelle en rejoignant les stages de l’OFAC.

Pour en savoir plus : www.ofac-france.org

Philippe LEVY

noe ofac

 

Depuis le 1er janvier 2017, tous les organismes de formation ont l’obligation de faire valider leurs critères de qualité par 20 OPCA dans un délai de six mois (décret 2015-790 du 30 juin 2015).

Pour cela, chaque organisme doit se faire référencer selon six indicateurs prédéfinis :

– l’identification de ses objectifs de formation et son adaptation au public formé

– l’adaptation des dispositifs d’accueil et de suivi pédagogique

– l’adéquation des moyens pédagogiques techniques et d’encadrement à l’offre de formation

– la qualification professionnelle et la formation continue des personnels chargés de formation

– les conditions d’information du public sur leur offre de formation

– et enfin la prise en compte des appréciations rendue par les stagiaires et ce avant le 30 juin 2017.

C’est avec succès que le Campus FSJU a obtenu cette validation début juillet.

Cette certification atteste que le Campus répond parfaitement aux exigences du décret qualité.

C’est un gage de confiance pour tous nos partenaires qui sont assurés de la qualité des formations dispensées par nos formateurs reconnus.

Ainsi, les financeurs publics et les OPCA référenceront désormais notre structure de formation dans leurs catalogues et assureront les prises en charge des formations proposées par le Campus FSJU.

Héloïse ALLALI

 


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Paul-Xavier Charlopin, est formateur au CFP Neher en SVT (sciences de la Vie et de la Terre), en TICE (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement), et dans nos écoles dans le cadre de la formation continue.

Il débute une carrière en sciences, avec un DEA et par sécurité choisit de passer le CAPES. Il enseigne alors sur l’Académie de Créteil dans le Lycée où il a fait ses études et devient collègue de ses anciens professeurs. Il devient titulaire, sur le poste d’un collègue qui part à la retraite et travaille 5 ans en ZEP (Zone d’Education Prioritaire)

Grâce à une collègue de SVT il entre à l’IUFM de Créteil, en tant que formateur. C’est d’ailleurs cette même collègue qui nous le conseille pour la remplacer au CFP Neher.

Autodidacte en informatique, tout jeune il est un des premiers à avoir à la maison un PC, il est communément appelé chez lui «  Mr Électronique » ! Il passe le C2I2E (certificat informatique et internet de niveau 2 « Enseignement) de son enseignement à l’IUFM.

Ce diplôme vise les compétences spécifiques utiles à l’enseignement. Il a une double casquette à l’ESPE (École supérieure du professorat et de l’éducation) : formateur en SVT et formateur en numérique.

Il participe aux groupes de réflexion et à la mise en place à Créteil du C2I2E.

Il est exigent, prépare et conçoit ses cours lui-même. Il met en pratique de nouveaux modules, Cours Modèle Mécanique. Il s’agit surtout pour lui de concilier l’informatique et les méthodes plus traditionnelles. On parle maintenant de façon plus large de l’ONE à la place des TICE et TUIC (Technique d’Utilisation de l’Informatique et de la Communication). Il participe à des tables rondes à l’Académie de Créteil, sur la pertinence de l’utilisation des outils numériques éducatifs en classe. Il propose de développer ce thème, en introduction, lors des formations pour le Campus FSJU dans nos établissements et de les accompagner dans l’utilisation et le réinvestissement dans les classes.

France Nahum-Moatty

L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ?(2010) Jean Heutte ;

Pédagogie+ Numérique = Apprentissage 2.0[Revue (institut français de l’éducation) n° 27 (2012)] Rémy Thibert:

charlopin