Ce programme de formation, déjà proposé aux directeurs d’établissements en 2015, est destiné aux élèves de 2nde et 1ère. Cette formation permettra à ces adultes en devenir de se sentir partie prenante dans la préparation événements de leur lycée ou groupe scolaire. Ce projet est un enrichissement pour les élèves de l’établissement dans la mesure ou ils développeront un certain nombre de compétences en lien avec le programme scolaire.

Les jeunes auront la chance d’être encadrés par une équipe expérimentée qui leur transmettra, de manière interactive et ludique, des apports et connaissances  essentiels au pilotage de projets et événements. Au programme : comment s’impliquer dans un projet ? Comment mobiliser les gens autour de soi ? Comment rédiger/comprendre/ tenir à un cahier des charges ? Quelles sont les étapes de réalisation d’un projet d’animation ? Comment gérer un projet ? Quelles sont les clés d’une communication réussie ? …

Toutes ces questions seront abordées en 4 modules et s’appuieront sur un projet de l’établissement pour amener une dimension concrète à la formation.

Ce projet s’adaptera à la spécificité de l’établissement et aux attentes des jeunes et du lycée. Cet accompagnement sera réalisé sous forme de coaching, individuel et collectif.

Votre équipe de formation sera constituée de 2 personnes :

  • Un formateur expérimenté dans le monde de l’école juive et Directeur de formation BAFA/BAFD.
  • Un formateur expérimenté BAFA

Pour achever la formation en bonne et due forme,  un certificat attestant le suivi et la réussite du cursus sera transmis à chaque lycéen. Et pour les plus motivés d’entre eux, nous serons enchantés de les orienter vers  une formation plus complète, dès leur 17 ans,  le BAFA.

Le coût de la formation a été étudié de façon à ce qu’elle soit accessible à tous.

 

Pour tout renseignement, veuillez contacter Sarah Fellous : ‪01 47 07 07 03 ou sarah@ofac-france.org

 

Les pions, les surveillants… dans le meilleurs des cas les conseillers pédagogiques, sont, avouons le, les laissés pour compte de la formation !

Cependant, pour une fois, un chef d’établissement décide de former son équipe de Vie Scolaire !

Pourquoi ?

Les surveillants sont, au niveau de la hiérarchie pédagogique, le dernier maillon de la chaine, et pourtant ils sont en première ligne pour gérer la discipline de tout un établissement scolaire.

Il faut l’avouer, les surveillants ont souvent le « mauvais rôle ».

Un job choisi la plupart du temps par défaut, et un manque de reconnaissance récurent, font que ce métier est souvent vécu comme ingrat.

Et pour cause !

C’est aux surveillants de gérer les retards, les absences, des élèves mais aussi des professeurs !

Il leur faut gérer aussi l’agressivité, voir l’insolence de bons nombres de personnes !

C’est aussi aux surveillants de gérer l’impulsivité de certains, épuisés ou encore stressés par de trop longues journées!

C’est aussi aux surveillants de gérer les parents choqués par des décisions de sanctions jugées « trop sévères  » envers leurs progénitures ….

 

Généralement, sans formation initiale pour cette fonction, ils abordent avec courage les difficultés, d’une manière spontanée, intuitive, souvent avec du bon sens mais parfois de manière maladroite et non adaptée.

Le résultat est le manque d’efficacité et les problèmes qui ne sont pas gérés. Les malentendus prennent alors, quelques fois, des proportions importantes et doivent remonter au CPE, voir même à la Direction.

La tâche est lourde et chronophage. La formation, jusque là inexistante.

C’est grâce à la nouvelle CPE à l’ORT de Montreuil, Vicky Attia, sous la direction de Isaac Touitou que j’ai conçu mon 1er programme de formation à l’intention des équipes de Vie Scolaire.

Des participants, attentifs, impliqués et motivés qui ont un seul objectif : APPRENDRE !

Apprendre quoi ?

Apprendre tout simplement à communiquer intelligemment, à écouter attentivement, à développer une qualité relationnelle, une vraie bienveillance avec les élèves, et aussi avec les professeurs et les parents.

Apprendre pour mettre en place une communication sereine, efficace, une force tranquille …

Ils comprennent vite que le bénéfice de cet apprentissage est non seulement professionnel mais aussi personnel.

Effectivement les techniques de communication ne s’arrêtent pas à la porte de l’école. Mieux communiquer avec son conjoint, ses parents, ses amis, ses frères, ses sœurs, voilà un challenge qui les captive !

Comment ?

Tout simplement par la découverte du concept de cadre de référence : un concept unique et original qui permet d’apprendre a mieux gérer la contradiction, l’objection, les émotions, le stress, toutes ces contrariétés qui nous énervent !

Apprendre à poser des questions sans offenser, toujours dans la bienveillance, avec empathie et donc une meilleure compréhension de l’Autre.

L’efficacité est le fil conducteur de cette formation pas comme les autres.

Une formation qui laisse la place aux participants pour une meilleure compréhension des principes, une meilleure implication et donc une meilleure appropriation des différents outils de communication.

Depuis, d’autres établissements ont pu bénéficier de ce programme : Lucien de Hirsch, Maimonide…

Si vous êtes intéressé, contactez Hélène Zrihen au 01.42.03.97.53

Patricia SMADJA

Dans le cadre du partenariat entre le CFP Neher du Campus FSJU et la Sorbonne Paris IV, nos étudiants de première et seconde année étaient conviés à la réunion d’information, dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne pour les M1 et dans les locaux de Batignolles pour les M2.

Le Recteur de l’Académie de Paris, Monsieur François Weil a insisté sur l’importance du vivre ensemble. Il a rappelé aux futurs enseignants que leur métier serait une continuelle formation pour transmettre.

Une des nouveautés cette année, était le Livret scolaire unique numérique, LSUN, que certains de nos établissements ont déjà mis en place.

La première année de formation prépare principalement au concours du CRPE et au Master 1 MEEF (Métiers de l’Education de l’Enseignement et de la Formation). L’épreuve écrite du concours se passe en avril et les oraux fin mai-début juin.

La doyenne des Inspecteurs du second degré, Madame Elisabeth Chaniaud a développé le programme de  la seconde année qui se résume en une alternance, entre un mi-temps en établissement et un mi-temps en formation. Nos étudiantes sont les lundis, mardis et  les mercredis matins dans une école, sur un poste vacant et les mercredis après-midi et jeudis au CFP Neher. Les vendredis matins, elles terminent leur Master 2 MEEF  à l’ESPE (École supérieure du professorat et de l’enseignement) de Paris.

Un bilan est effectué en janvier. En cas de difficultés importantes, mise en place d’un dispositif d’aide pour arriver à la titularisation en juin 2017.

En juin, un jury d’inspecteurs valide, ou non, la titularisation du PES (Professeur des Ecoles Stagiaire)  ou  décide d’une prolongation, ou cas extrême de la perte du bénéfice du concours.

Cette année est ponctuée par des visites formatives régulières constituent une aide et un soutien. C’est une année de transition ou le PES est à la fois élève et enseignant. Il faut se mettre à la portée de l’enfant et s’adapter à la diversité de la classe. Enseigner est une remise en question régulière de ses pratiques.

Pour la progression des élèves, il est primordial que le PES fasse une liaison régulière avec l’autre enseignant qui assure l’autre mi-temps de la classe.

Pour conclure prenons comme devise : « l’éducateur fait son miel de toutes ses expériences ».

France NAHUM-MOATTY

 

Depuis sa jeunesse à Paris, et notamment au DEJJ, Hélène ZRIHEN a été engagée dans une action communautaire ou le souci des autres était un point fort.
Une fois le baccalauréat en poche, elle poursuit ses études en Israël et devient enseignante auprès d’enfants différents. Elle y développe les bases de sa pédagogie dans des conditions complexes qui représentent un véritable défi.
Or, des défis, elle en relèvera plusieurs tout au long de sa carrière. De retour en France pour des raisons familiales, elle doit repasser ses diplômes d’enseignantes, faute d’équivalence. Elle travaille dès lors dans plusieurs écoles de la région parisienne comme Merkaz Ohr Joseph ou Henri Schilli.
Mais la prise en charge des enfants différents lui manque et elle repasse le concours pour être reconnue en France dans une fonction qu’elle a déjà acquise en Israël et devient maître E.
Son exigence pédagogique la pousse à intégrer la formation de Conseillers Pédagogiques et de Directeurs organisée par l’Institut André et Rina Neher. A l’issue de cette formation, elle prend la responsabilité pédagogique du primaire de l’école Lucien de Hirsch. C’est en 2007 qu’elle intègre la Direction de l’Action scolaire du FSJU à la demande de Patrick Petit-Ohayon. Il lui confie une mission de conseillère pédagogique. Elle y mène une enquête de terrain sur la prise en charge des enfants en difficultés ou en échec. Cela mène à la mise en place du dispositif « Main dans la main pour réussir » et à la publication d’un ouvrage intitulé « Faire face à la difficulté et à l’échec scolaire ». En parallèle elle suit à l’Université Paris XII une formation de formateurs d’adultes et devient praticienne de la méthode Feuerstein.
En 2012 elle assure la fonction d’Adjointe de la Direction de l’Action scolaire et prend la responsabilité des programmes pédagogiques du FSJU.
En 2014, elle rejoint le Campus FSJU pour assurer dans un premier temps la direction de l’unité André et Rina Neher spécialisée dans le secteur scolaire. En 2016, elle devient la directrice des programmes de formation du Campus tous secteurs confondus.
Dans chacune de ses missions elle a à cœur de permettre à chacun de développer son potentiel et de renforcer ses capacités pédagogiques.ln