Edito n°19


La plupart des organismes de formation ont un programme d’action et un catalogue relativement figé. Cela permet de se perfectionner et de se renforcer sur des métiers précis. Pour le Campus FSJU nous avons choisi une autre approche.

Bien sûr il y a une base qui constitue le catalogue de formation, mais autour de celui-ci, nous sommes en continuelle construction et élaboration de nouveaux projets.

La formation des Maîtres Tuteurs de cette année est très différente de celle de l’an passé. Non qu’elle n’était pas bonne, mais il y avait une marge de progression que nous sommes empressés de franchir.

L’orientation des élèves n’était pas présente dans le catalogue, c’est maintenant le cas car il s’agit de s’adapter aux besoins des enseignants.

La didactique de l’enseignement de la Halakha était peu développée pour les enseignants de Kodesh, mais nous sommes en train de la renforcer.

L’enseignement de la Shoah pour des enseignants de Kodesh a été amorcé l’an passé avec le Mémorial ; nous souhaitons en faire un incontournable de nos programmes de formation.

L’accueil de collégiens à l’Espace Rachi par le FSJU, le Campus FSJU, et le CNPJ le 27 janvier dernier fut une expérience que nous souhaitons reproduire.

Notre principe est simple vous le connaissez « Celui qui n’avance pas recule ! ». Sans mépriser ce qui a été fait avant, il nous faut en permanence, tout en renforçant l’existant, renouveler nos approches et nos propositions de formation.

C’est dans ce but que nous avons maintenant préparé de nouveaux formateurs pour le Campus FSJU de demain.

Ne manquez pas la remise des diplômes sous forme de présentation de leurs spécialités le mardi 17 mars 2020. C’est ici que l’avenir se prépare discrètement, mais sûrement.

Enfin, nous ajoutons une nouvelle rubrique à notre lettre, celle des « parcours de vie professionnelle ». David Uzan qui inaugure cette présentation ; Prix Tenoudji pour la vocation éducative 2020 ne vient pas de nulle part. C’est le fruit d’un riche cheminement dans l’éducation que nous avons laissons le plaisir de découvrir.

Patrick Petit-Ohayon